lundi 1 septembre 2014

Réfugié-e-s sans toît, la mobilisation continue - L'appel commun des élu-e-s Verts, PCF et UDB de Nantes


Le 30 juillet dernier, une soixantaine de personnes, pour la plupart étrangères, en demande d’asile ou déboutées du droit d’asile, a été expulsée à la demande de la Mairie de Nantes du lieu dans lequel elle avait trouvé refuge rue des Stocks à Nantes. Les migrants avaient rejoint ce lieu suite à deux autres expulsions dont celle très médiatisée du Lieu Unique en octobre 2012. 

Le collectif des expulsés de la rue des Stocks occupe depuis un presbytère appartenant à la Ville. Entre 60 et 80 personnes y vivent dans des conditions précaires, avec deux toilettes et une douche. Ce n’est pas une solution humainement acceptable. 


Nous dénonçons fermement les conditions de cette expulsion. Les élu-e-s écologistes et citoyen, communistes et de l’Union Démocratique Bretonne n’ont pas été associé à cette décision. 

La majorité municipale aurait du garantir des solutions de relogement en interpellant collectivement les services de l’Etat. Nous sommes pleinement engagés à mettre en œuvre le programme de la majorité municipale en matière de création de places d’hébergement supplémentaires à Nantes. 

Plus une seule expulsion ne doit avoir lieu à Nantes avant que des solutions durables et pérennes répondant aux besoins ne soient mises en œuvre. Nous continuons d’y travailler, aux côtés des associations, organisations et citoyens mobilisés. Nous demandons instamment que la requête du collectif, à savoir l’organisation d’une réunion tripartite associant l’État, la Mairie de Nantes, et le collectif des expulsés de la rue des Stocks, soit organisée afin de faire un état des lieux et de dégager rapidement des solutions pérennes d’hébergement des personnes étrangères quelque soit leur situation administrative. 

Nous continuerons d’agir pour soutenir la demande du collectif à la Mairie de Nantes de procéder à des aménagements du presbytère, pour lui permettre de disposer d’un lieu d’hébergement supplémentaire et pour que l’État, comme la loi l’exige, prennent en charge l’hébergement des demandeurs d’asile jusqu’ ce que leur dossier soit instruit.

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