La société numérique nantaise est diverse et en construction, avec une place centrale dans la vie sociale, économique, culturelle.
Mais ce développement numérique se déroule parallèlement à cette désagrégation sociale qui accompagne la libéralisation tout azimut de l’économie avec ses cortèges de scandales et d’injustices.La « nouvelle économie » de la « contribution » ne remplace pas celle basée sur une concurrence féroce entre acteurs : l’exemple de la Silicon Valley avec son « agilité fiscale et sociale » n’est pas notre modèle.
Alors quelques questions :
La fracture numérique
Ne pas avoir accès au réseau est un facteur évident d’exclusion et nous devons accompagner les personnes pour une sensibilisation et une prise en main des outils, tout en maintenant les services équivalents au guichet.
Pourquoi pas un accès aux équipements informatiques dans les lieux publics, mairie, médiathèque, maisons de quartiers, voire une politique de prêt ? Nous avons déjà beaucoup fait. Evaluons le réalisé et étendons l’accès public.
L’open data
Ouvrir au public ses données est une démarche nécessaire mais nous devons continuer à informer directement les citoyens sur les services publics et ne pas considérer que cela relève des initiatives des entreprises privées.