samedi 6 septembre 2014

La rue n'est pas un domicile et l'errance n'est pas une vie : Le droit d’asile doit être respecté


Ce week-end  le tract ci-dessous sera distribué aux habitants du quartier de Doulon (marché de Doulon 10h) et aux visiteurs de la Fête des Plantes à Nantes.

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d'asile ou non, ont été expulsés, une nouvelle fois, de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi qui oblige l'État, les collectivités, et services associés, à proposer un hébergement à toute personne qui en fait la demande. 

UN TOIT C'EST UN DROIT ! 

Nous nous souviendrons de la brutalité de la procédure d'expulsion demandée par la mairie de Nantes et orchestrée par le Préfecture : arrivée de la police et d'engins de chantiers à 6h du matin qui, dans le quart d'heure réduisent les lieux d'habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs (photos...) ! 

jeudi 4 septembre 2014

Entretien de rentrée de la Maire de Nantes à Ouest France : petit bras et langue de bois


Pour sa première rentrée en qualité de maire de Nantes, Johanna Rolland a accordé, ce jeudi 4 septembre, un long entretien au quotidien Ouest-France. Petit bras et langue de bois. 

Et côté langue de bois, ça commence fort : interrogé sur sa participation à l’Université du PS à la Rochelle et son positionnement dans les débats qui déchirent ce part, Mme Rolland a cette réponse stupéfiante : « Je suis du côté de la gauche qui veut des résultats », avant de préciser sa « vision » d’élue locale : « les métropoles ne pouvaient pas se construire sans la campagne. L’avenir du territoire ne se passe pas qu’à Paris ». Diantre, qu’a-t-elle voulu dire ? 

Les questions concrètes des deux journalistes d’Ouest-France permettent cependant de le deviner : 

lundi 1 septembre 2014

Réfugié-e-s sans toît, la mobilisation continue - L'appel commun des élu-e-s Verts, PCF et UDB de Nantes


Le 30 juillet dernier, une soixantaine de personnes, pour la plupart étrangères, en demande d’asile ou déboutées du droit d’asile, a été expulsée à la demande de la Mairie de Nantes du lieu dans lequel elle avait trouvé refuge rue des Stocks à Nantes. Les migrants avaient rejoint ce lieu suite à deux autres expulsions dont celle très médiatisée du Lieu Unique en octobre 2012. 

Le collectif des expulsés de la rue des Stocks occupe depuis un presbytère appartenant à la Ville. Entre 60 et 80 personnes y vivent dans des conditions précaires, avec deux toilettes et une douche. Ce n’est pas une solution humainement acceptable.