jeudi 28 août 2014

Les Rendez-Vous de L'Erdre, un voyage interculturel où tous les étrangers ne sont pas sur scène !


Aux Rendez-vous de l' Erdre, des artistes issus de toutes cultures sont sur les scènes, tandis que dans les rues de Nantes nombreux sont les sans-abris d'origines étrangères pour qui le simple droit d'asile n'est pas respecté. L' Etat, dont c'est pourtant la mission, n'héberge pas tous les demandeurs d'asile ! 

Depuis fin juillet, des sans-abris, demandeurs d'asile ou non, ont été expulsés de leurs squats, sans aucune proposition de logement au mépris de la loi ! 

Nous citoyens, conseil des migrants, associations, syndicats et partis politiques, membres du « Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks » dénonçons et crions notre indignation face à la brutalité des procédures d'expulsion demandées par la mairie de Nantes : arrivée de la police et d'engins de chantiers à 6h du matin, qui dans le quart d'heure réduisent les lieux d'habitation à un tas de gravats sous lequel sont ensevelis les effets personnels, dossiers administratifs, médicaments, souvenirs ! 

lundi 4 août 2014

La solidarité est un devoir d’humanité qui doit être assuré, surtout par des instances qui se disent de Gauche - communiqué commun PG 44 - Ensemble 44


L’expulsion des sans papiers et des demandeurs d’asile de la place des ports communaux jeudi 31 juillet à l’heure du laitier, venant après celle de la rue des Stocks et du Radison sonne comme un écho aux méthodes Sarkozy. 

Nous n’attendions pas d’un gouvernement de Gauche pareille similitude dans la répression ni d’une municipalité de Gauche pareille attitude, même si cela s’est déjà produit ainsi à Nantes et même si les formes légales ont été respectées. 

vendredi 1 août 2014

Nantes : chasse aux sans-papiers


Expulsés mercredi dernier du squat de la rue des Stocks, quartier Dalby, une cinquantaine de sans-papiers s’était installé ce même jour devant la Préfecture. à même le sol. Ce vendredi 1er août, à l’aube, après un contrôle d’identité musclé, ils en ont été expulsés. Huit d’entre aux ont été transférés au centre de rétention. 

Pour justifier sa décision rue des Stocks, le représentant du Préfet expliqua que « les conditions d’hygiène n’y étaient pas adaptées ». Sans doute considère-il que laisser plusieurs dizaines d’être humains à la rue (mais oui, M. le Préfet, ce sont des êtres humains) constitue un progrès ?