L’expulsion des sans papiers et des demandeurs d’asile de la place des ports communaux jeudi 31 juillet à l’heure du laitier, venant après celle de la rue des Stocks et du Radison sonne comme un écho aux méthodes Sarkozy.
Nous n’attendions pas d’un gouvernement de Gauche pareille similitude dans la répression ni d’une municipalité de Gauche pareille attitude, même si cela s’est déjà produit ainsi à Nantes et même si les formes légales ont été respectées.
Depuis de nombreuses années, la question de l’hébergement des sans papiers est posée et non prise en charge par les collectivités.
Le Parti de Gauche et Ensemble !, forts des valeurs de solidarité internationale et des traditions d’accueil des populations persécutées ou opprimées, n’acceptent pas ce refrain de l’histoire qui chasse l’étranger, en contradiction avec le respect des droits humains ici clairement bafoués.
Nous, organisations du Front de Gauche, Parti de Gauche et Ensemble ! n’acceptons pas ces manifestations de rejet de l’autre diligentées par des responsables politiques nationaux et locaux.
Nous demandons instamment que la municipalité de Nantes et l’Etat assument leur mission en matière d’hébergement et ne se rejettent pas sans cesse cette « patate chaude ».
La solidarité est un devoir d’humanité qui doit être assuré, surtout par des instances qui se disent de Gauche. La comparution immédiate ce lundi de deux personnes arrêtées devant la préfecture augure mal d’un dialogue pourtant nécessaire.
Nous demandons aux responsables politiques locaux, et en premier lieu à la Maire de Nantes, de répondre positivement à une démarche de construction de ces solidarités tant mises à mal.
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