mercredi 22 juin 2011

Notre Dame des landes : pourquoi nous avons refusé l'adhésion au syndicat mixte aéroportuaire


Lundi dernier 20 juin, le conseil de Nantes Métropole a voté sur la création du syndicat mixte aéroporturaire de Notre Dame des Landes, qui remplace le syndicat mixte d'études. 31 000 euros de crédits de fonctionnement pour 2011 nécessaires ont été votés par la majorité des élu-e-s. Seul-e-s les élus Europe Ecologie - les Verts, Alternatifs et Modem ont voté contre. Je vous invite à lire ci-dessous l'intervention prononcée par François de Rugy au nom des élu-e-s Europe ecologie - Les Verts et Alternatifs.


Bertrand Vrain


Nous arrivons à un moment important de ce projet : la transformation du syndicat mixte d’études en un syndicat mixte aéroportuaire de réalisation.
C’est en effet un moment important car les engagements financiers des collectivités vont devoir se concrétiser et la vérité des chiffres va désormais être incontournable.


En effet, lors de l’engagement financier des collectivités, le 18 octobre dernier, la délibération adoptée parlait d’une participation « globale, forfaitaire et non révisable ».
Or le conseil général vient de voter une augmentation de sa participation de 23,1 M € à 25 M €, suite à l’évolution de l’indice des travaux et bâtiments publics. Cela fait tout de même + 8% en 8 mois ! Il ne reste plus qu’à espérer que toutes le sparticipations publiques ne suivent pas la même tendance : cela ferait une augmentation de 1 million d’euros par mois, soit 78 millions d’euros d’ici l’ouverture annoncée !

mardi 21 juin 2011

Le bouffon du roi

« Les primaires socialistes s’organisent dans chacun des départements et me laissent dubitatif quant au respect des libertés individuelles…. en tant qu’électeur nantais, je m’interroge sur la légitimité de l’exploitation des fichiers électoraux par le maire de Nantes et président de Nantes Métropole qui, avec sa double casquette d’élu et de haut responsable du Parti socialiste, dirige plus de 7 000 agents » (1)


De la part d’un des premiers communicants de Sarkozy et de sa politique liberticide, les déclarations de Franck Louvrier ne manquent pas de sel ! Que ne s’est-il pas récrié à chaque fois que le gouvernement - en l’occurrence le Ministère de l’Intérieur - a créé ou voulu créer un nouveau fichier (fichier Edvige, fichier ADN, fichier des étrangers, fichier des roms, fichier PASP, fichier STIC, etc…) !


La réalité c’est que Louvrier - comme Guéant et Coppé - est en service commandé non pour défendre des libertés individuelles et collectives chaque jour mises à mal par la droite gouvernementale mais simplement pour faire de l’esbroufe, pour occuper « l’espace médiatique » et tenter, l’espace d’un instant, de faire oublier la situation calamiteuse dans laquelle Sarkozy et son gouvernement ont mis une majorité de la population. Ca ne trompe pas grand monde, mais ça peut amuser la galerie. Pitoyable pitre !


1) Remarquons aussi que ces commentaires de Louvrier en disent long sur ce qu’il n’hésiterait pas à faire si par malheur il était à la tête d’une collectivité locale !

vendredi 17 juin 2011

Pour la réunification de la Bretagne, manifestons samedi 18 juin à Nantes (devant l'Elephant))


Les Alternatifs, Europe-Ecologie – Les Verts et l’Union Démocratique Bretonne appellent conjointement les habitants de Loire-Atlantique à manifester le 18 juin pour la réunification de la Bretagne.


Une Bretagne unie, dynamique et solidaire répondra aux enjeux du 21èmesiècle et aux aspirations de sa population. Cohérence territoriale et institutionnelle, défense de l’emploi et de services publics de qualité, reconquête de l’environnement et de la vocation maritime, ouverture internationale et relocalisation de l’économie sont des priorités. La réorganisation de l’Ouest de la France autour d’une Bretagne réunie est une nécessité et une exigence démocratique : les découpages administratifs doivent être basés sur les réalités populaires, pas sur les ambitions de tel ou tel.


Le monde a changé ! Aujourd’hui Nantes et Rennes ont relancé une vraie coopération, qui s’étend à Brest. Partout en France, la question du redécoupage de régions incohérentes est posée. Se mobiliser pour la réunification de la Bretagne, c’est préparer l’avenir.

mercredi 8 juin 2011

Conseil municipal du 1er avril 2011 - Conseil Nantais pour la Citoyenneté des Etrangers suivi Politique tarifaire du Conservatoire à Rayonnement Régional

En créant en 2003 le Conseil Nantais pour la Citoyenneté des Etrangers, notre Municipalité s'est engagée pour l'intégration de toutes celles et tous ceux qui, quelles que soient leurs origines, ont décidé de s'installer dans notre ville. C'est une démarche audacieuse que nous soutenons entièrement. N'en déplaise à monsieur Guéant, nous réaffirmons que Nantes est une ville ouverte au monde et celles et ceux qui y vivent sont chez eux et peuvent pouvoir participer à la vie de la cité, ce rapport le montre.


Il y a cependant une population à qui certains dénient ce droit, je veux parler des Rroms. Traités en parias, obligés souvent de s'installer sur des terrains plus ou moins insalubres, leurs enfants sont scolarisés, mais dans des écoles parfois éloignées de leur résidence. Expulsés des terrains où ils s'installent, ils sont enfermés dans une perpétuelle non-citoyenneté. Le dernier épisode raciste de Rezé avec les gros bras de Leclerc qui les expulsent manu militari montre, une fois de plus, que les discours de haine peuvent se traduire par des actes inacceptables.

Conseil municipal du 1er avril 2011 - Séisme au Japon – aide exceptionnelle aux victimes

Avec un retard dont nous nous excusons, vous trouverez ci-dessous nos principales interventions lors de ce conseil municipal (prononcées au nom du groupe des élu-e-s Alternatifs & UDB).

L'intergroupe Alternatifs-UDB approuve bien sûr cette aide exceptionnelle et exprime sa solidarité avec le peuple japonais, victime non seulement d’un tsunami historique mais aussi et pour une fois de plus du nucléaire. Si Hiroshima et Nagasaki ont connu son versant militaire, premier désastre nucléaire du monde, l’accident de Fukushima en est sa version civile. Sans détourner l’énorme et légitime émotion envers les victimes, notre rôle politique est de poser LA question du nucléaire dans notre société. Les drames de l’exploitation charbonnière avec ses milliers de morts comme à Courrières en 1906 ou en Chine en ce moment, marquent pour toujours l’aventure énergétique humaine et, pour beaucoup, la soumission aux exigences de rentabilité financière du secteur.


Avec le nucléaire, on est dans un autre monde : une catastrophe comme celle de Tchernobyl ou Fukushima condamnent à mort non seulement les « liquidateurs », ces hommes et ces femmes qui consacrent leur santé et leur vie à en sauver d’autres, mais aussi tout un territoire avec la stérilisation de régions entières et marquent à jamais les femmes et les hommes qui y vivent. Si la probabilité calculée d’un accident majeur est infime, ses conséquences sont infinies. Comme le précise un responsable de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), un accident est toujours possible en France ; et il est potentiellement incommensurable.

vendredi 3 juin 2011

373 élus et responsables politiques en soutien à la campagne « Un bateau français pour Gaza ».

Vous trouverez ci-dessous l'appel national des élu-e-s et responsables politiques en soutien à la campagne "un bateau pour Gaza" que nous avons co-signé.

Louisette Guibert et Bertrand Vrain


Depuis 2007, la population de la bande de Gaza vit sous blocus complet. Ce blocus, illégal au regard du droit international, est une punition collective de toute la population, la privant de ses droits fondamentaux : liberté de mouvement, droit à la santé, droit à l'éducation et au travail.
Il est rendu plus insoutenable encore par l'attaque israélienne « Plomb durci » qui, il y a deux ans, a fait de Gaza un champ de ruines, plus de 1400 morts et des milliers de blessés.
En mai 2010, dans une action citoyenne non violente et humanitaire, conforme à la résolution 1860 du Conseil de sécurité, la Flottille de la Liberté a voulu briser ce blocus. Mais l'armée israélienne a attaqué les bateaux dans les eaux internationales. Bilan : 9 passagers abattus et de nombreux blessés.
Cette « violation grave des droits de l'Homme » selon le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, a provoqué les protestations des gouvernements et des peuples du monde. Sous la pression, le gouvernement israélien a dû reculer et finalement a annoncé l'allègement du blocus de Gaza.
Poursuivant cet engagement citoyen, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, ont lancé en octobre la campagne « Un bateau français pour Gaza ».

En juin 2011, un bateau français partira vers Gaza avec une nouvelle Flottille de la Liberté - une quinzaine de bateaux, des dizaines d'organisations, de coalitions européennes et internationales en contact avec l'ensemble des organisations de la société civile palestinienne.

Nous, élus et personnalités politiques, dénonçons la situation humanitaire et humaine dramatique imposée aux Palestiniens de Gaza qui résulte non pas d'une catastrophe naturelle mais d'une politique illégale d'enfermement et d'actions militaires.
Elle n'aurait pas été possible sans la passivité de la communauté internationale, de l'Union européenne, dont la France, qui ont pourtant condamné le siège de Gaza.
Il est urgent aujourd'hui qu'elles agissent pour la levée de ce blocus.
Dans notre diversité d'approches, résolument attachés au droit international et à son application pleine et entière ainsi que le prévoit la Charte des Nations unies, nous appelons à soutenir la démarche non violente des passagers qui prendront la mer au printemps et nous appelons les autorités françaises à exiger les garanties de leur sécurité. Nous nous joindrons sous une forme ou une autre, aux initiatives prises en ce sens, au plan national ou local.
Nous appelons les Françaises et les Français à se mobiliser et à peser de tout leur poids pour la levée du blocus illégal de Gaza et pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.